Pourquoi un stylo-plume pour croquer ?

Il est 13h15, je suis dans le train pour Stuttgart en Allemagne et dans cet article, je vais vous parler de mon dernier achat pour améliorer les croquis. Il s’agit d’un stylo-plume ! Auparavant j’avais utilisé des feutres Faber-Castell et Copic (d’ailleurs, vous trouverez mon test en vidéo en suivant ce lien : test feutre).

Pourquoi choisir un stylo-plume pour réaliser des croquis ? Voici les raisons.

L’encre est de qualité, on peut choisir d’en utiliser une qui soit waterproof (qui ne sera pas altérée lorsque vous utiliserez de l’aquarelle) ou alors diluable pour faire des lavis.

La tenue est agréable, ce qui est important pour moi si je fais des longues sessions de dessin à l’extérieur (pendant plus de 3h quelques fois).

Ça donne a un aspect calligraphique au dessin, les lignes ont une épaisseur qui varie beaucoup plus qu’avec un feutre. Le rendu est très agréable si on ajoute du texte au croquis car cela donne une unité à l’ensemble.

Sur le long terme, un feutre que l’on remplit d’encre coûte moins cher. Pour vous donner une idée, une bouteille de 28 ml d’encre de chine de chez Faber-castell m’a coûté 8 euros alors que le Copic était à un 1,20€.

Pour finir, c’est une recommandation d’un artiste que j’adore qui s’appelle Marc Taro Holmes qui m’a décidé d’en faire l’achat.Il suffit de regarder ses travaux pour être tenté par le stylo-plume.

Comme outil j’ai opté pour le stylo-plume Lamy STUDIO

Par contre, je n’ai pas pris exactement la même combinaison qu’il utilise. J’ai pris la liberté de changer le corps du stylo pour un design plus élégant.

Pour ce modèle de Lamy STUDIO, il faut compter 55€. Par chance, j’avais la pointe extra-fine comprise dans le tarif (il aurait fallu ajouter 7€ de plus pour ajouter une pointe qui n’est pas inclue dans le modèle).

Je ne sais pas pour vous, mais j’apprécie que mes outils aient un certain poids. Contrairement au modèle d’origine en plastique, j’ai souhaité avoir un corps qui soit plus large et qui pèse sur ma main pour mieux sentir l’objet.

Au passage si vous avez l’impression que votre outil est trop léger, vous pouvez prendre le capuchon et le moindre en bout pour ajouter du poids.

Autre conseil, prenez le temps d’essayer la pointe sur le papier pour sentir la différence entre une qui glisse sur le support ou celle qui l’accroche légèrement. Personnellement j’aime bien lorsqu’il y a un peu de résistance sur le papier pour dessiner, mais pour écrire je préfère que la pointe n’accroche pas du tout.

Pour l’encre, j’ai choisi une encre de chine de chez Faber-Castell qui résiste à l’eau. Une petite mise en garde, le vendeur m’a conseillé de ne pas utiliser d’encre waterproof parce que celle-ci sèche rapidement dans la cartouche et peut boucher le stylo.

Pour éviter ça, il faut nettoyer l’intérieur du stylo à l’eau chaude au moins chaque semaine.

Premiers essais de croquis avec le stylo-plume

Le stylo-plume en main, je me suis rendu dans un café pour en faire un test.

Une fois l’encre bleue vidée, c’est parti pour quelques croquis. Au départ j’ai eu un peu de mal à le prendre en main. Je me suis senti hésitant sur les premiers dessins, et le flux d’encre n’étant pas le même qu’avec mes anciens feutres, je n’arrivais pas à anticiper les effets.

Mais c’est une sensation qui a vite disparu après la première page de croquis. Ensuite je me souviens de l’enthousiasme que j’avais à dessiner toutes les personnes qui passaient devant moi avec mon nouvel outil.

En regardant mes précédents dessins avec les feutres Copic, on voit la qualité du noir qui diffère. Elle est beaucoup plus intense avec l’encre de chine.

Voilà pour cet article, je voulais simplement présenter mon nouvel outil 🙂 Vous aurez des nouvelles de ce dernier avec les croquis que je vous prépare ! Si vous souhaitez avoir quelques bases de croquis rapides ou de portrait, vous pouvez télécharger gratuitement les guides en cliquant sur l’image ci-dessous.